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Voici le blog où j'expose mes compostions de paniers artisanales et uniques, garnis de dragées.



Qu'il s'agisse d'un anniversaire, d'un baptême, d'un mariage, d'un enterrement de vie de garçon ou de jeune fille, d'une pendaison de crémaillère, d'un comité d'entreprise, d'un départ à la retraite, ou que ce soit pour n'importe quelle autre occasion de la vie, pour offrir ou pour s'offrir, un panier composé, garni de dragées aux amandes, au chocolat ou même garnis de simples bonbons, offert dans un emballage soigné est une solution efficace qui fait toujours plaisir!



Venez vite voir de quoi il en retourne !

dimanche 14 février 2010

Les origines de la dragée.

Baptêmes, communions, mariages, départs à la retraite... Il n’y a pas une occasion où la dragée, amande enrobée d'un sirop de sucre, au chocolat ou même de pate de fruit ne soit point présente, pour le plus grand plaisir des petits et des grands !


Mes paniers sont garnis de dragées, et étant de nature curieuse, j'ai voulu en savoir un peu plus sur cette friandise vedette de toute les occasions.
Je me suis donc documentée et voici les informations que j'ai collecté et que je vous partage aujourd'hui.

La dragée aurait plusieurs origines:
Son nom viendrait du grec « TRAGÊMA » transformé en latin « TRAGEMATA », qui signifie « friandise » et/ou qui désignerait un met servi en guise de dessert à la fin des repas.

Il y a aussi une légende qui dit que la dragée serait née par hasard. Un confiseur romain, Julius DRAGATUS (environ 170 avant Jésus-Christ) aurait fait tomber involontairement une amande dans une jarre de miel. Les romains, déjà, avaient pris l’habitude de distribuer des dragées lors des naissances et des mariages. Mais sans sucre, pas de dragées telles que nous connaissons aujourd’hui.

Venise dès le Xème siècle, va amener le sucre en Europe, qui était jusqu'alors inconnu.


L'histoire de la dragée en France remonte au Moyen Âge; elle serait revenue avec les Vaillants Croisés de leur retour d'Orient, lorqu'ils en rapportèrent l'amande. Mais le sucre reste une denrée rare et chère, et sera une monnaie d’échange.

Au XIIIème siècle, un droguiste de Verdun aura l’idée de recouvrir de sucre les fruits secs et la dragée est alors considérée comme un remède.


Grâce à Catherine de Médicis qui eût l’idée de ramener les friandises avec les confiseurs italiens, la dragée connaitra alors un grand succès, et une bonne réputation pour la santé, notamment celle de favoriser la fécondité.

En 1220, à Verdun, l’apothicaire Léon BRAQUIER réinvente la dragée en recouvrant l'amande d'un mélange de sucre et de miel qu'il fait ensuite durcir. Cette technique était à l'origine recherchée afin de trouver un moyen de transporter les amandes plus facilement.

La dragée était née...

Rapidement la gourmandise dépasse les vertus pharmaceutiques, il n'est pas de chambre ou de salon où les dragées n'avaient leur place !

Au XVIIIème siècle, un nouveau procédé permet de lisser l'enrobage de l'amande.
Plusieurs dizaines de fabricants s'installèrent à Verdun. L'activité est florissante et c'est au cours du XIXème siècle, qu'elle s'industrialise réellement avec l'élaboration de toute une variété de dragées. L’une des plus connues est la dragée qui change de couleur, au fur et à mesure qu’on la suce. Elle a été crée par la Confiserie BRAQUIER et qui reste toujours d’actualité ! L'amande partage désormais la vedette avec le chocolat, le nougat, la nougatine et les pâtes de fruits.


La légende dit qu'il faut cinq dragées dans chaque offrande car elles ont chacune une fonction spéciale;


1 pour la Santé

1 pour la Prospérité

1 pour la Longévité

1 pour la Fécondité

1 pour la Félicité




Riche en symbolique, on la dit symbole de fertilité parce qu'elle met 9 mois à murir après l'hiver, porte-bonheur, promettent une longue vie aux Egyptiens et une heureuse année aux Finlandaise.
Fruit qui ne meurt jamais, elle se place au coeur de la dragée pour donner l'immortalité aux baptisés et du bonheur aux jeunes mariés.

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